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flâneries picturales en musée

flâneries picturales en musée

Visites des musées des Beaux-Arts de France et leurs expositions temporaires


Noël Coypel (1628-1707) - peintre du roi (Versailles-Rennes)

Publié par Faustine sur 31 Mai 2024, 14:59pm

Catégories : #exposition, #peinture française du XVIIe, #peinture d'histoire

Noël Coypel est un peintre méconnu du public, malgré ses nombreuses oeuvres de décors dans les palais royaux. Une rétrospective lui a été consacré, d'abord au château de Versailles (26/09/2023 - 28/01/2024), puis au musée des Beaux-Arts de Rennes (17/02-05/05/2024). Certaines oeuvres étaient exposées à Versailles et Rennes, d'autres n'étaient visibles qu'à Versailles ou Rennes. Il est donc important d'avoir un résumé de ces deux expositions.

Florent de La Mare-Richart (1638-1718), Portrait du peintre Noël Coypel (1676-1677), huile sur toile. Versailles, musée national du château de Versailles et de Trianon.

Florent de La Mare-Richart (1638-1718), Portrait du peintre Noël Coypel (1676-1677), huile sur toile. Versailles, musée national du château de Versailles et de Trianon.

Débuts de carrière (1647-1662)

Noël Coypel finit sa formation en 1642 dans l'atelier du peintre  de grands décors : Noël Quillerier (1594-1669). Sa carrière débute vers 1645 quand il entre dans l'atelier de Charles Errard (1606-1689) qui dirige les chantiers royaux à Paris. La première grande réalisation de Coypel toujours existante est le décor de la Grand'Chambre du parlement de Bretagne.

En 1656, Charles Errard est sollicité pour exécuter les peintures. Errard demande à Coypel de l'aider. Les études préparatoires présentées dans l'exposition, laissent penser que Errard donnait idées et croquis à Coypel qui les finalisaient en peinture. En 1662, les peintures sont expédiées de Paris à Rennes, puis mises en place par le peintre rennais Jean Bernard Chalette en 1663.

Noël Coypel, Etude pour La Justice (vers 1660), pierre noire et rehauts de craie blanche, traces de mise au carreau à la pierre noire, filet d'encadrement à la plume et encre noire. Rennes, musée des Beaux-Arts.

Noël Coypel, Etude pour La Justice (vers 1660), pierre noire et rehauts de craie blanche, traces de mise au carreau à la pierre noire, filet d'encadrement à la plume et encre noire. Rennes, musée des Beaux-Arts.

Noël Coypel, Etude pour La Calomnie (vers 1660), encre brune, lavis d'encre brune et rehauts de craie sur papier beige.  Rennes, musée des Beaux-Arts.

Noël Coypel, Etude pour La Calomnie (vers 1660), encre brune, lavis d'encre brune et rehauts de craie sur papier beige. Rennes, musée des Beaux-Arts.

Attribué à Charles II Errard (1606-1689), La Justice arrachant son masque à la Fraude (vers 1660). Lavis gris, plume, encre brune, papier gris. Rennes, musée des Beaux-Arts.

Attribué à Charles II Errard (1606-1689), La Justice arrachant son masque à la Fraude (vers 1660). Lavis gris, plume, encre brune, papier gris. Rennes, musée des Beaux-Arts.

Noël Coypel, La Bretagne et la Justice divine (vers 1660), huile sur toile. Rennes, musée des Beaux-Arts.

Noël Coypel, La Bretagne et la Justice divine (vers 1660), huile sur toile. Rennes, musée des Beaux-Arts.

Noël Coypel, La Félicité publique (vers 1660), huile sur toile. Rennes, musée des Beaux-Arts.

Noël Coypel, La Félicité publique (vers 1660), huile sur toile. Rennes, musée des Beaux-Arts.

1663, Noël Coypel académicien

Un groupe d'artistes fonde l'Académie royale de peinture et de sculpture en 1648. Ce qui leur donne une meilleure reconnaissance sociale. Les artisans deviennent des artistes. Et l'Académie permet d'accéder au titre de "Peintre du roi". Noël Coypel, qui est très investi dans les chantiers royaux, postule à l'Académie. Il y entre en 1663 et devient professeur en 1664. Plusieurs dessins étaient exposés, mais ils étaient encadrés sous verre et leur accrochage très proche les uns des autres provoquait des reflets. Je ne peux donc vous partager que quelques oeuvres isolées.

Noël Coypel (1628-1707) - peintre du roi (Versailles-Rennes)
Noël Coypel, les Noces d'Hercule et d'Hébé (début des années 1660), crayon noir, rehauts de blanc à la gouache, papier doublé sur toile, mise au carreau. Madrid, Biblioteca Nacional de Espana.

Noël Coypel, les Noces d'Hercule et d'Hébé (début des années 1660), crayon noir, rehauts de blanc à la gouache, papier doublé sur toile, mise au carreau. Madrid, Biblioteca Nacional de Espana.

Noël Coypel, Vierge à l'Enfant (1664), eau-forte et burin sur papier bleu. Paris, Bibliothèque nationale de France.

Noël Coypel, Vierge à l'Enfant (1664), eau-forte et burin sur papier bleu. Paris, Bibliothèque nationale de France.

Noël Coypel, Dieu fleuve assis, tourné vers la droite (1666), pierre noire et rehauts de craie blanche sur papier. Paris, Beaux-Arts de Paris.

Noël Coypel, Dieu fleuve assis, tourné vers la droite (1666), pierre noire et rehauts de craie blanche sur papier. Paris, Beaux-Arts de Paris.

Noël Coypel, Homme à genoux de dos, sanguine et rehauts de craie blanche sur papier. Paris, Beaux-Arts de Paris.

Noël Coypel, Homme à genoux de dos, sanguine et rehauts de craie blanche sur papier. Paris, Beaux-Arts de Paris.

Noël Coypel, Etude de figure drapée, pierre noire et rehauts de craie blanche. Paris, collection particulière.

Noël Coypel, Etude de figure drapée, pierre noire et rehauts de craie blanche. Paris, collection particulière.

La peinture religieuse (1660-1683)

Au XVIIème siècle, la peinture religieuse était très bénéfique pour les peintres. Noël Coypel a donc réalisé de nombreuses oeuvres pour les églises et la dévotion privée. Il commençe au début des années 1660 pour des églises de Paris : La Visitation et l'Adoration des Bergers ont été exécutées pour la chapelle des Incurables. Les églises étant ouvertes à tous, cela lui donnait une grande visibilité publique. Des graveurs reprennent ses oeuvres ce qui lui permet une grande diffusion. En 1663, c'est grâce au tableau biblique : La Réprobation de Caïn après le meurtre d'Abel qu'il intègre l'Académie Royale. A partir de 1670, les chantiers royaux ne lui laissent plus le temps de réaliser des oeuvres pour les églises. Sauf en 1683 pour l'église des Chartreux avec Jésus et la Samaritaine.

Noël Coypel, Saint Jacques le Majeur conduit au supplice, guérit un paralytique et pardonne à son accusateur (vers 1661), huile sur toile. Paris, musée Carnavalet.

Noël Coypel, Saint Jacques le Majeur conduit au supplice, guérit un paralytique et pardonne à son accusateur (vers 1661), huile sur toile. Paris, musée Carnavalet.

Noël Coypel, L'Adoration des Bergers - La Visitation (1663), huile sur toile. Paris, musée de l'Assistance Publique et des Hôpitaux de Paris.
Noël Coypel, L'Adoration des Bergers - La Visitation (1663), huile sur toile. Paris, musée de l'Assistance Publique et des Hôpitaux de Paris.

Noël Coypel, L'Adoration des Bergers - La Visitation (1663), huile sur toile. Paris, musée de l'Assistance Publique et des Hôpitaux de Paris.

Noël Coypel, La Réprobation de Caïn après la mort d'Abel (vers 1663), huile sur toile. France, collection particulière.

Noël Coypel, La Réprobation de Caïn après la mort d'Abel (vers 1663), huile sur toile. France, collection particulière.

Noël Coypel, La Réprobation de Caïn après la mort d'Abel (après 1663), huile sur toile. Paris, musée du Louvre.

Noël Coypel, La Réprobation de Caïn après la mort d'Abel (après 1663), huile sur toile. Paris, musée du Louvre.

Noël Coypel, La vision d'une sainte ou Allégorie religieuse (vers 1663), huile sur toile. Bordeaux, musée des Beaux-Arts.

Noël Coypel, La vision d'une sainte ou Allégorie religieuse (vers 1663), huile sur toile. Bordeaux, musée des Beaux-Arts.

Noël Coypel, Sainte Famille avec saint Jean-Baptiste et sainte Elisabeth (vers 1670), huile sur toile. Rennes, musée des Beaux-Arts.

Noël Coypel, Sainte Famille avec saint Jean-Baptiste et sainte Elisabeth (vers 1670), huile sur toile. Rennes, musée des Beaux-Arts.

Noël Coypel, Sainte Geneviève recevant une médaille de Saint Germain (vers 1670-1680), huile sur toile. Dijon, musée des Beaux-Arts.

Noël Coypel, Sainte Geneviève recevant une médaille de Saint Germain (vers 1670-1680), huile sur toile. Dijon, musée des Beaux-Arts.

Noël Coypel, La Fuite en Egypte (vers 1680), huile sur toile. France, collection particulière.

Noël Coypel, La Fuite en Egypte (vers 1680), huile sur toile. France, collection particulière.

Noël Coypel, Jésus et la Samaritaine (vers 1683), huile sur toile. Paris, église Saint-Merry.

Noël Coypel, Jésus et la Samaritaine (vers 1683), huile sur toile. Paris, église Saint-Merry.

Attribué à Noël ou Antoine Coypel, La Résurrecton de Lazare (vers 1680), pierre noire, craie blanche. Paris, Beaux-Arts de Paris.

Attribué à Noël ou Antoine Coypel, La Résurrecton de Lazare (vers 1680), pierre noire, craie blanche. Paris, Beaux-Arts de Paris.

Noël Coypel, Christ en croix entre les deux larrons, quatre soldats jouant aux dés au premier plan (vers 1690), pierre noire et rehauts de craie blanche. France, collection particulière.

Noël Coypel, Christ en croix entre les deux larrons, quatre soldats jouant aux dés au premier plan (vers 1690), pierre noire et rehauts de craie blanche. France, collection particulière.

Guillaume Chasteau (1635-1683), d'après Noël Coypel, Sainte Famille au palmier, eau-forte et burin. Paris, Bibliothèque Nationale de France.

Guillaume Chasteau (1635-1683), d'après Noël Coypel, Sainte Famille au palmier, eau-forte et burin. Paris, Bibliothèque Nationale de France.

René Lochon (1620-1674) d'après Noël Coypel, Vierge à l'Enfant avec Saint-Jean-Baptiste, eau-forte. Paris, Bibliothèque Nationale de France.

René Lochon (1620-1674) d'après Noël Coypel, Vierge à l'Enfant avec Saint-Jean-Baptiste, eau-forte. Paris, Bibliothèque Nationale de France.

Guillaume Chasteau (1635-1683) d'après Noël Coypel, Christ debout avec trois anges, eau forte. Paris, Bibliothèque Nationale de France.

Guillaume Chasteau (1635-1683) d'après Noël Coypel, Christ debout avec trois anges, eau forte. Paris, Bibliothèque Nationale de France.

Les commandes civiles

Tout au long de sa carrière, Noël Coypel a répondu à de grandes commandes royales : appartements du roi au palais des Tuileries, appartements du château de Versailles, palais du Trianon, église royale des Invalides et château de Meudon. Esquisses et éléments mobiles étaient exposés pour illustrer ces commandes.

Les décors du Palais des Tuileries (1667-1668)

En 1659, Louis XIV confie des travaux d'aménagement à Louis Le Vau. La conception des décors est confiée à Charles le Brun, premier peintre du roi. Noël Coypel et Charles Errard sont choisis. Noël Coypel décorent l'appartement du Roi : antichambre, chambre, cabinet et oratoire. Il représente des allégories sur le thème d'Hercule et d'Apollon. Pour des mises en scènes de paysages, il fit appel à son beau-frère Charles-Antoine Hérault (1644-1718).

Noël Coypel, Hercule combattant Achéloüs (1669-1670), huile sur toile. Lille, Palais des Beaux-Arts.

Noël Coypel, Hercule combattant Achéloüs (1669-1670), huile sur toile. Lille, Palais des Beaux-Arts.

Noël Coypel, L'Equité - La Vigilance (1667-1668), huile sur bois. Fontainebleau, musée national du château.
Noël Coypel, L'Equité - La Vigilance (1667-1668), huile sur bois. Fontainebleau, musée national du château.

Noël Coypel, L'Equité - La Vigilance (1667-1668), huile sur bois. Fontainebleau, musée national du château.

Noël Coypel et Charles Antoine Hérault, Marsyas jouant de la flûte devant Apollon et Midas (1667-1668), huile sur toile. Marseilles, musée des Beaux-Arts.
Noël Coypel et Charles Antoine Hérault, Marsyas jouant de la flûte devant Apollon et Midas (1667-1668), huile sur toile. Marseilles, musée des Beaux-Arts.

Noël Coypel et Charles Antoine Hérault, Marsyas jouant de la flûte devant Apollon et Midas (1667-1668), huile sur toile. Marseilles, musée des Beaux-Arts.

Noël Coypel, Apollon repoussant Python et protégeant la Terre (vers 1667-1668), pierre noire, rehauts de blanc sur papier beige. Paris, musée du Louvre.

Noël Coypel, Apollon repoussant Python et protégeant la Terre (vers 1667-1668), pierre noire, rehauts de blanc sur papier beige. Paris, musée du Louvre.

Noël Coypel (?) et Charles Antoine Hérault (?), Le jugement du roi Midas (autour de 1670), huile sur bois. Vire-Normandie, musée.
Noël Coypel (?) et Charles Antoine Hérault (?), Le jugement du roi Midas (autour de 1670), huile sur bois. Vire-Normandie, musée.

Noël Coypel (?) et Charles Antoine Hérault (?), Le jugement du roi Midas (autour de 1670), huile sur bois. Vire-Normandie, musée.

Noël Coypel, Figure allégorique, le mois de septembre - le mois de Mars (1667-1668), huile sur toile. Washington, Ambassade de France.
Noël Coypel, Figure allégorique, le mois de septembre - le mois de Mars (1667-1668), huile sur toile. Washington, Ambassade de France.

Noël Coypel, Figure allégorique, le mois de septembre - le mois de Mars (1667-1668), huile sur toile. Washington, Ambassade de France.

Noël Coypel, La Rosée (1667-1668), huile sur toile. Collection Lynda et Stewart Resnick.

Noël Coypel, La Rosée (1667-1668), huile sur toile. Collection Lynda et Stewart Resnick.

Noël Coypel, Apollon couronné par la Victoire - Apollon couronné par Minerve (1667-1668), huile sur toile. Paris, musée du Louvre.
Noël Coypel, Apollon couronné par la Victoire - Apollon couronné par Minerve (1667-1668), huile sur toile. Paris, musée du Louvre.

Noël Coypel, Apollon couronné par la Victoire - Apollon couronné par Minerve (1667-1668), huile sur toile. Paris, musée du Louvre.

Noël Coypel, La Discorde vue à mi-corps (vers 1667), sanguine. Paris, Beaux-Arts de Paris.

Noël Coypel, La Discorde vue à mi-corps (vers 1667), sanguine. Paris, Beaux-Arts de Paris.

Noël Coypel, La Sainte Famille et les anges ou La Nativité (vers 1667-1668), huile sur toile. Rennes, musée des Beaux-Arts.

Noël Coypel, La Sainte Famille et les anges ou La Nativité (vers 1667-1668), huile sur toile. Rennes, musée des Beaux-Arts.

Noël Coypel, La Nativité (1667-1668), huile sur toile. Nancy, musée des Beaux-Arts.

Noël Coypel, La Nativité (1667-1668), huile sur toile. Nancy, musée des Beaux-Arts.

Le portrait des échevins de la ville de Paris (1674)

Cette commande est la seule réalisation connue de Noël Coypel dans le domaine du portrait.

Depuis le XIIIe siècle, la municipalité parisienne est dirigée par un corps formé du prévôt des marchands et de quatre échevins. Issus de la bourgeoisie parisienne, les membres sont renouvelés tous les 2 ans. A partir de 1550, le corps passe régulièrement commande d'un portrait collectif pour la décoration de l'hôtel de ville.

Noël Coypel, Les Echevins quittent l'Hôtel de ville pour se rendre à Notre-Dame assister au Te Deum, à l'occasion de la victoire de Seneffe (vers 1674), huile sur toile. Paris, musée Carnavalet.

Noël Coypel, Les Echevins quittent l'Hôtel de ville pour se rendre à Notre-Dame assister au Te Deum, à l'occasion de la victoire de Seneffe (vers 1674), huile sur toile. Paris, musée Carnavalet.

Château de Versailles : décor de la salle des gardes de la reine (1672-1680)

Noël Coypel a reçu cette commande vers 1672. Les peintures du plafond ont été réalisées à Rome quand il était directeur de l'Académie de France. Les toiles ont été installées à son retour en France en 1675. Le thème de la peinture centrale est allégorique : Jupiter sur son char. Puis, il a représenté des épisodes tirés de l'histoire romaine. Des petites reproductions étaient exposées au sein même de la salle des Gardes de la Reine. C'était donc impressionnant de faire le parallèle entre les tableaux et les originaux au plafond.

Noël Coypel, Le char de Jupiter entre la Justice et la Piété (1671-1672), huile sur toile. Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.

Noël Coypel, Le char de Jupiter entre la Justice et la Piété (1671-1672), huile sur toile. Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.

Noëll Coypel, Le char de Jupiter entre la Justice et la Piété. Versailles, château de Versailles.

Noëll Coypel, Le char de Jupiter entre la Justice et la Piété. Versailles, château de Versailles.

Noël Coypel, Ptolémée libérant les esclaves Juifs (vers 1672-1673), plume d'encre brune et rehauts de gouache blanche, forme cintrée. Worms, Museum Heylshof.

Noël Coypel, Ptolémée libérant les esclaves Juifs (vers 1672-1673), plume d'encre brune et rehauts de gouache blanche, forme cintrée. Worms, Museum Heylshof.

Noël Coypel, Ptolémée Philadelphe donnant la liberté aux Juifs (vers 1677-1680), huile sur toile. Paris, musée du Louvre.

Noël Coypel, Ptolémée Philadelphe donnant la liberté aux Juifs (vers 1677-1680), huile sur toile. Paris, musée du Louvre.

Noël Coypel, Ptolémée Philadelphe rend la liberté aux Juifs d'Egypte (1673-1675). Versailles, château de Versailles.

Noël Coypel, Ptolémée Philadelphe rend la liberté aux Juifs d'Egypte (1673-1675). Versailles, château de Versailles.

Noël Coypel, Alexandre Sévère faisant distribuer du blé au peuple de Rome dans un temps de disette (vers 1677-1680), huile sur toile. Paris, musée du Louvre.

Noël Coypel, Alexandre Sévère faisant distribuer du blé au peuple de Rome dans un temps de disette (vers 1677-1680), huile sur toile. Paris, musée du Louvre.

Noël Coypel, Alexandre Sévère distribuant du blé (vers 1672-1673), plume d'encre brune et rehauts de gouache blanche, forme cintrée. Worms, Museum Heylshof.

Noël Coypel, Alexandre Sévère distribuant du blé (vers 1672-1673), plume d'encre brune et rehauts de gouache blanche, forme cintrée. Worms, Museum Heylshof.

Noël Coypel, Alexandre Sévère distribuant du blé (1673-1675). Versailles, château de Versailles.

Noël Coypel, Alexandre Sévère distribuant du blé (1673-1675). Versailles, château de Versailles.

Noël Coypel, Trajan donnant des audiences publiques (vers 1677-1680), huile sur toile. Paris, musée du Louvre.

Noël Coypel, Trajan donnant des audiences publiques (vers 1677-1680), huile sur toile. Paris, musée du Louvre.

Noël Coypel, Trajan donnant des audiences publiques (1673-1675). Versailles, château de Versailles.

Noël Coypel, Trajan donnant des audiences publiques (1673-1675). Versailles, château de Versailles.

Noël Coypel, Solon défendant ses lois contre les Athéniens (vers 1677-1680), huile sur toile. Paris, musée du Louvre.

Noël Coypel, Solon défendant ses lois contre les Athéniens (vers 1677-1680), huile sur toile. Paris, musée du Louvre.

Noël Coypel, Jupiter enfant élevé par les Corybantes (1679-1680).Versailles, château de Versailles.

Noël Coypel, Jupiter enfant élevé par les Corybantes (1679-1680).Versailles, château de Versailles.

Noël Coypel a aussi travaillé sur la décoration du salon de Saturne, mais elle n'a jamais été réalisée. Cette composition en laisse une trace.

Noël Coypel, Le Triomphe de Saturne (vers 1671-1672), huile sur toile. Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.

Noël Coypel, Le Triomphe de Saturne (vers 1671-1672), huile sur toile. Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.

Versailles : le Palais du Trianon (1688-1704)

Le Palais du Trianon fut rapidement construit. Dès 1688, les peintres reçoivent la commande de tableaux à encastrer dans les boiseries, dessus-de-porte et dessus-de-cheminée. Une partie dans l'aile droite du palais, d'autres dans l'aile nord, dite Trianon-sous-Bois. Noël Coypel est chargé de deux séries de tableaux : l'une pour l'aile Nord consacrée à Apollon, l'autre pour le Trianon-sous-Bois représentant l'histoire d'Hercule.

Noël Coypel, Apollon reçoit son carquois de Mercure (1688-1689), huile sur toile. Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.

Noël Coypel, Apollon reçoit son carquois de Mercure (1688-1689), huile sur toile. Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.

Noël Coypel, Apollon gardant les troupeaux d'Admète (1688-1689), huile sur toile. Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.

Noël Coypel, Apollon gardant les troupeaux d'Admète (1688-1689), huile sur toile. Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.

Noël Coypel, Apollon couronné par la Victoire après la défaite du serpent Python (1688-1689), huile sur toile. Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.

Noël Coypel, Apollon couronné par la Victoire après la défaite du serpent Python (1688-1689), huile sur toile. Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.

noël Coypel, Apollon vainqueur du serpent Python (1700-1704), huile sur toile. Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.

noël Coypel, Apollon vainqueur du serpent Python (1700-1704), huile sur toile. Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.

Noël Coypel, Hercule domptant Achéloüs (entre 1695-1999), huile sur toile. Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.

Noël Coypel, Hercule domptant Achéloüs (entre 1695-1999), huile sur toile. Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.

Noël Coypel, Le Combat d'Hercule et d'Acheloüs (autour de 1700), huile sur toile. Caen, musée des Beaux-Arts.

Noël Coypel, Le Combat d'Hercule et d'Acheloüs (autour de 1700), huile sur toile. Caen, musée des Beaux-Arts.

Noël Coypel, Hercule combattant Acheloüs (vers 1695), sanguine. Collection particulière.

Noël Coypel, Hercule combattant Acheloüs (vers 1695), sanguine. Collection particulière.

Noël Coypel, L'Apothéose d'Hercule (entre 1695 et 1699), Versailles, musée national des châtraux de Versailles et de Trianon.

Noël Coypel, L'Apothéose d'Hercule (entre 1695 et 1699), Versailles, musée national des châtraux de Versailles et de Trianon.

Noël Coypel, Hercule faisant un sacrifice à Jupiter après ses victoires (entre 1695 et 1699), huile sur toile. Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.

Noël Coypel, Hercule faisant un sacrifice à Jupiter après ses victoires (entre 1695 et 1699), huile sur toile. Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.

Noël Coypel, Junon apparaît à Hercule (entre 1695 et 1699), huile sur toile. Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.

Noël Coypel, Junon apparaît à Hercule (entre 1695 et 1699), huile sur toile. Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.

Noël Coypel, Enlèvement de Déjanire par Nessus (entre 1695 et 1699), huile sur toile. Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.

Noël Coypel, Enlèvement de Déjanire par Nessus (entre 1695 et 1699), huile sur toile. Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.

Noël Coypel, Déjanire envoyant la chemise empoisonnée de Nessus à Hercule (entre 1695 et 1699), huile sur toile. Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.

Noël Coypel, Déjanire envoyant la chemise empoisonnée de Nessus à Hercule (entre 1695 et 1699), huile sur toile. Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.

Noël Coypel, L'Abondance (entre 1699 et 1704), huile sur toile. Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.

Noël Coypel, L'Abondance (entre 1699 et 1704), huile sur toile. Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.

Noël Coypel, Nymphes présentant une corne d'abondance à Amalthée (entre 1699 et 1704), huile sur toile. Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.

Noël Coypel, Nymphes présentant une corne d'abondance à Amalthée (entre 1699 et 1704), huile sur toile. Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.

Le château de Meudon (1700-1702)

Pour orner le château Vieux (le château d'origine), le Dauphin choisit des oeuvres des collections royales. Mais, il passa aussi commande aux artistes du Grand Trianon.

Noël Coypel, Cyrus interrogeant le roi d'Arménie (1700-1702), huile sur toile. Grenoble, musée des Beaux-Arts.

Noël Coypel, Cyrus interrogeant le roi d'Arménie (1700-1702), huile sur toile. Grenoble, musée des Beaux-Arts.

Noël Coypel, Néron au milieu d'un festin ordonnant la mort d'Agrippine (1700-1702), huile sur toile. Grenoble, musée des Beaux-Arts.

Noël Coypel, Néron au milieu d'un festin ordonnant la mort d'Agrippine (1700-1702), huile sur toile. Grenoble, musée des Beaux-Arts.

L'église royale des Invalides (1700-1704)

Ce chantier est l'ultime chef-d'oeuvre de Noël Coypel. On lui a attribué les peintures de la voûte au-dessus de l'autel.

Noël Coypel, L'Assomption de la Vierge (vers 1700-1704), Rennes, musée des Beaux-Arts.

Noël Coypel, L'Assomption de la Vierge (vers 1700-1704), Rennes, musée des Beaux-Arts.

Noël Coypel, Groupes d'angelots sur fond d'architecture (vers 1700-1704), pierre noire, mise au carreau. Saint-Cloud, musée du Grand Siècle.

Noël Coypel, Groupes d'angelots sur fond d'architecture (vers 1700-1704), pierre noire, mise au carreau. Saint-Cloud, musée du Grand Siècle.

Noël Coypel, Groupes d'angelots sur fond d'architecture, pierre noire, mise au carreau. Collection Galdin.

Noël Coypel, Groupes d'angelots sur fond d'architecture, pierre noire, mise au carreau. Collection Galdin.

Noël Coypel à la Manufacture des Gobelins (1684-1695)

En 1661, Louis XIV créée la manufacture des Gobelins, destinée à fournir tapisseries et meubles pour les palais royaux. Elle devient vite l'une des plus prestigieuses d'Europe. Les tapisseries sont issues de grands modèles peints (cartons) commandés aux meilleurs artistes du moment. Les sujets des tapisseries vont être renouvelé en 1683. Noël Coypel va recevoir une commande : une série de huit cartons pour les Triomphes des Dieux. Coypel s'inspire de plus anciennes, tissées à la Renaissance. L'ornement y prend beaucoup de place. Riches de leur succès, elles seront tissées à de nombreuses reprises.

Attribué à Noël Coypel, La Royauté entre la Fidélité et la Noblesse (la Paix ?) (1680-1685), plume, encre brune, aquarelle, rehauts de gouache blanche, sur papier vergé. Paris, Mobilier national.

Attribué à Noël Coypel, La Royauté entre la Fidélité et la Noblesse (la Paix ?) (1680-1685), plume, encre brune, aquarelle, rehauts de gouache blanche, sur papier vergé. Paris, Mobilier national.

Attribué à Noël Coypel, Modèle de tapisseries : La Philosophie (1684-1690), rehauts d'or, dessin à la plume, encre brune, aquarelle, pierre noire, rehauts de blanc. Paris, musée du Louvre.

Attribué à Noël Coypel, Modèle de tapisseries : La Philosophie (1684-1690), rehauts d'or, dessin à la plume, encre brune, aquarelle, pierre noire, rehauts de blanc. Paris, musée du Louvre.

Noël Coypel, Le Triomphe de la Philosophie, dit aussi La Grammaire parmi les Arts libéraux (1685-1690), huile sur toile. Saint-Cloud, musée du Grand Siècle.
Noël Coypel, Le Triomphe de la Philosophie, dit aussi La Grammaire parmi les Arts libéraux (1685-1690), huile sur toile. Saint-Cloud, musée du Grand Siècle.
Noël Coypel, Le Triomphe de la Philosophie, dit aussi La Grammaire parmi les Arts libéraux (1685-1690), huile sur toile. Saint-Cloud, musée du Grand Siècle.
Noël Coypel, Le Triomphe de la Philosophie, dit aussi La Grammaire parmi les Arts libéraux (1685-1690), huile sur toile. Saint-Cloud, musée du Grand Siècle.

Noël Coypel, Le Triomphe de la Philosophie, dit aussi La Grammaire parmi les Arts libéraux (1685-1690), huile sur toile. Saint-Cloud, musée du Grand Siècle.

Atelier de Le Blond d'après Noël Coypel, Le Triomphe de la Philosophie dit aussi La Grammaire parmi les Arts Libéraux (1702-1706), tapisserie de basse lisse en laine, soie et fils d'or. Paris, mobilier national.
Atelier de Le Blond d'après Noël Coypel, Le Triomphe de la Philosophie dit aussi La Grammaire parmi les Arts Libéraux (1702-1706), tapisserie de basse lisse en laine, soie et fils d'or. Paris, mobilier national.

Atelier de Le Blond d'après Noël Coypel, Le Triomphe de la Philosophie dit aussi La Grammaire parmi les Arts Libéraux (1702-1706), tapisserie de basse lisse en laine, soie et fils d'or. Paris, mobilier national.

Atelier de Le Febvre, d'après Noël Coypel, Le Triomphe de la Religion dit aussi La Foi parmi les vertus (1690-1694), tapisserie de haute lisse en laine, soie et fils d'or. Paris, Mobilier national.
Atelier de Le Febvre, d'après Noël Coypel, Le Triomphe de la Religion dit aussi La Foi parmi les vertus (1690-1694), tapisserie de haute lisse en laine, soie et fils d'or. Paris, Mobilier national.

Atelier de Le Febvre, d'après Noël Coypel, Le Triomphe de la Religion dit aussi La Foi parmi les vertus (1690-1694), tapisserie de haute lisse en laine, soie et fils d'or. Paris, Mobilier national.

Manufacture des Gobelins, d'après Noël Coypel, Le Triomphe de Mars, tapisserie de haute lisse en laine, soie et fils d'or. Paris, Mobilier national.
Manufacture des Gobelins, d'après Noël Coypel, Le Triomphe de Mars, tapisserie de haute lisse en laine, soie et fils d'or. Paris, Mobilier national.

Manufacture des Gobelins, d'après Noël Coypel, Le Triomphe de Mars, tapisserie de haute lisse en laine, soie et fils d'or. Paris, Mobilier national.

Noël Coypel, Apollon (1695), huile sur toile, Avignon, musée Calvet.
Noël Coypel, Apollon (1695), huile sur toile, Avignon, musée Calvet.

Noël Coypel, Apollon (1695), huile sur toile, Avignon, musée Calvet.

Manufacture des Gobelins, atelier de Jean de La Croix d'après Noël Coypel, Apollon (1695), tapisserie de laine et soie. Paris, musée du Louvre.
Manufacture des Gobelins, atelier de Jean de La Croix d'après Noël Coypel, Apollon (1695), tapisserie de laine et soie. Paris, musée du Louvre.

Manufacture des Gobelins, atelier de Jean de La Croix d'après Noël Coypel, Apollon (1695), tapisserie de laine et soie. Paris, musée du Louvre.

Manufacture des Gobelins, atelier de Le Blond, d'après Noël Coypel, Le Triomphe d'Apollon (1701-1704), tapisserie de basse lisse en laine, soie et fils d'or. Paris, Mobilier national.
Manufacture des Gobelins, atelier de Le Blond, d'après Noël Coypel, Le Triomphe d'Apollon (1701-1704), tapisserie de basse lisse en laine, soie et fils d'or. Paris, Mobilier national.

Manufacture des Gobelins, atelier de Le Blond, d'après Noël Coypel, Le Triomphe d'Apollon (1701-1704), tapisserie de basse lisse en laine, soie et fils d'or. Paris, Mobilier national.

Noël Coypel, Le Triomphe de Vénus (1691 ?), huile sur toile. Fontainebleau, musée national du château.
Noël Coypel, Le Triomphe de Vénus (1691 ?), huile sur toile. Fontainebleau, musée national du château.

Noël Coypel, Le Triomphe de Vénus (1691 ?), huile sur toile. Fontainebleau, musée national du château.

Manufacture des Gobelins, atelier de Le Febvre, d'après Noël Coypel (1702-1708), tapisserie de haute lisse en laine, soie et fils d'or. Paris, Mobilier national.
Manufacture des Gobelins, atelier de Le Febvre, d'après Noël Coypel (1702-1708), tapisserie de haute lisse en laine, soie et fils d'or. Paris, Mobilier national.
Manufacture des Gobelins, atelier de Le Febvre, d'après Noël Coypel (1702-1708), tapisserie de haute lisse en laine, soie et fils d'or. Paris, Mobilier national.

Manufacture des Gobelins, atelier de Le Febvre, d'après Noël Coypel (1702-1708), tapisserie de haute lisse en laine, soie et fils d'or. Paris, Mobilier national.

Manufacture des Gobelins, atelier de Jans, d'après Noël Coypel, Le Triomphe de Bacchus (1702-1708), tapisserie de haute lisse en laine, soie et fils d'or. Paris, Mobilier national.
Manufacture des Gobelins, atelier de Jans, d'après Noël Coypel, Le Triomphe de Bacchus (1702-1708), tapisserie de haute lisse en laine, soie et fils d'or. Paris, Mobilier national.

Manufacture des Gobelins, atelier de Jans, d'après Noël Coypel, Le Triomphe de Bacchus (1702-1708), tapisserie de haute lisse en laine, soie et fils d'or. Paris, Mobilier national.

Manufacture des Gobelins, atelier de Le Febvre, d'après Noël Coypel, Le Triomphe de Minerve (1702-1707), tapisserie de haute lisse en laine, soir et fils d'or. Paris, Mobilier national.
Manufacture des Gobelins, atelier de Le Febvre, d'après Noël Coypel, Le Triomphe de Minerve (1702-1707), tapisserie de haute lisse en laine, soir et fils d'or. Paris, Mobilier national.

Manufacture des Gobelins, atelier de Le Febvre, d'après Noël Coypel, Le Triomphe de Minerve (1702-1707), tapisserie de haute lisse en laine, soir et fils d'or. Paris, Mobilier national.

Manufacture des Gobelins, atelier de Le Febvre, d'après Noël Coypel, Le Triomphe d'Hercule (1702-1710), tapisserie de haute lisse en laine, soie et fils d'or. Paris, Mobilier national.
Manufacture des Gobelins, atelier de Le Febvre, d'après Noël Coypel, Le Triomphe d'Hercule (1702-1710), tapisserie de haute lisse en laine, soie et fils d'or. Paris, Mobilier national.

Manufacture des Gobelins, atelier de Le Febvre, d'après Noël Coypel, Le Triomphe d'Hercule (1702-1710), tapisserie de haute lisse en laine, soie et fils d'or. Paris, Mobilier national.

Fin de carrière (1699-1704)

A la fin du XVIIe siècle, la France invente un nouveau genre d'expositions. Elles consistaient à présenter des oeuvres récentes créées par les artistes de l'Académie. Elles avaient lieu au Palais du Louvre au Salon carré ce qui leur donna le nom de Salons. Coypel y connaît un grand succès en 1699 et 1704. Il y expose des compositions anciennes et récentes.

Noël Coypel, Loth et ses filles (vers 1674), huile sur toile. Rennes, musée des Beaux-Arts.

Noël Coypel, Loth et ses filles (vers 1674), huile sur toile. Rennes, musée des Beaux-Arts.

Noël Coypel, Le Christ aux anges (vers 1680-1690), huile sur toile. Meaux, musée Bossuet.

Noël Coypel, Le Christ aux anges (vers 1680-1690), huile sur toile. Meaux, musée Bossuet.

Noël Coypel, Vénus et Adonis (vers 1700), huile sur toile. Rennes, musée des Beaux-Arts.

Noël Coypel, Vénus et Adonis (vers 1700), huile sur toile. Rennes, musée des Beaux-Arts.

Noël Coypel, Le Christ servi par les Anges (vers 1700 ?), huile sur toile. Saint-Cloud, musée du Grand Siècle.

Noël Coypel, Le Christ servi par les Anges (vers 1700 ?), huile sur toile. Saint-Cloud, musée du Grand Siècle.

Noël Coypel, Le Christ servi par les anges dit aussi au Jardin des oliviers (vers 1680-1700 ?), huile sur cuivre. Paris, collection Guy et Helena Mortais de Narbonne.

Noël Coypel, Le Christ servi par les anges dit aussi au Jardin des oliviers (vers 1680-1700 ?), huile sur cuivre. Paris, collection Guy et Helena Mortais de Narbonne.

Noël Coypel est à la tête d'une dynastie qui régna près de cent ans à l'Académie. Parmi ses descendants : Antoine Coypel (1661-1722) premier peintre du roi en 1715, Noël-Nicolas Coypel (1690-1734) professeur à l'Académie et Charles-Antoine Coypel (1694-1752) premier peintre du roi en 1746. Sa première femme, Madeleine Hérault était aussi peintre.

Noël Coypel, La Famille du peintre (vers 1690), huile sur toile. Suisse, collection particulière.

Noël Coypel, La Famille du peintre (vers 1690), huile sur toile. Suisse, collection particulière.

Anonyme, Portrait de Noël-Nicolas Coypel (vers 1740-1750), eau-forte.

Anonyme, Portrait de Noël-Nicolas Coypel (vers 1740-1750), eau-forte.

Madeleine Hérault-Coypel (1641-1682), Portrait de Thomas Chanuet, conseiller au présidial de Mâcon (vers 1660-1670), huile sur toile. Rennes, musée des Beaux-Arts.

Madeleine Hérault-Coypel (1641-1682), Portrait de Thomas Chanuet, conseiller au présidial de Mâcon (vers 1660-1670), huile sur toile. Rennes, musée des Beaux-Arts.

Ces deux ensembles furent une belle découverte. J'ai surtout aimé les décors des palais royaux et les grandes tapisseries des Gobelins. Le catalogue de l'exposition "Noël Coypel (1628-1707). Ed. Snoeck, 2023, (375 p.)" est un très gros livre (28x24cm). Il est imprimé sur du papier glacé qui met bien en valeur les oeuvres. Toutes les oeuvres de l'exposition ont été reproduites et il est enrichi d'illustrations supplémentaires. Les oeuvres ne sont pas indexées. Il faut donc tout feuilleter...

 

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