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flâneries picturales en musée

flâneries picturales en musée

Visites des musées des Beaux-Arts de France et leurs expositions temporaires


Un voyage en Italie - Louis Gauffier (1762-1801)

Publié par Faustine sur 1 Juin 2023, 14:46pm

Catégories : #exposition, #peinture française du XVIIIe, #portrait, #paysage, #peinture d'histoire

L'été dernier, le musée Fabre de Montpellier organisait la première rétrospective du peintre Louis Gauffier (1762-1801), ami du fondateur du musée François-Xavier Fabre (1786-1837). Puis cet hiver, le musée Sainte-Croix de Poitiers exposait en partie cette rétrospective dédiée au peintre d'origine poitevine. Lauréat du Grand Prix de Rome en 1784, Louis Gauffier passe toute sa carrière en Italie entre Rome et Florence. A travers un parcours chronologique, on découvre cet artiste méconnu. Je vous fais un résumé de l'exposition d'après les panneaux explicatifs et illustré des oeuvres représentatives.

Prix de Rome (1784)

Le thème du concours de 1784 est un passage des Evangiles : La Cananéenne aux pieds du Christ. Gauffier âgé de 22 ans, formé dans l'atelier d'Hugues Taraval (1729-1785) est l'un des candidats les plus sérieux. Mais, face à lui, un adversaire de taille : Jean Germain Drouais (1763-1788), élève de Jacques Louis David (1748-1825). Au terme de plusieurs mois de travail, c'est Drouais qui est proclamé vainqueur. Mais, le jury honore aussi Gauffier du prix de 1779 qui n'avait pas été décerné. Les deux hommes sont portés en triomphe par leurs camarades et quitte la France à la fin de l'année pour s'installer à Rome.

Jean Germain Drouais, La Cananéenne aux pieds du Christ (1784), huile sur toile. Paris, musée du Louvre.

Jean Germain Drouais, La Cananéenne aux pieds du Christ (1784), huile sur toile. Paris, musée du Louvre.

Louis Gauffier, La Cananéenne aux pieds du Christ (1784), huile sur toile. Beaux Arts de Paris.

Louis Gauffier, La Cananéenne aux pieds du Christ (1784), huile sur toile. Beaux Arts de Paris.

Dessins de Rome

Gauffier réside au Palais Mancini. Outre les dessins d'académies ou copies d'antiques, les élèves partent aussi à la découverte de la ville, de ses monuments et vestiges antiques. Ces paysages urbains jouent sur les contrastes et les formes sont géométrisées.

Jean Germain Drouais, Paysage aux momuments antiques / Intérieur de Palais (vers 1784-1788), mine de plomb et lavis brun sur papier. Rennes, musée des Beaux-Arts.

Jean Germain Drouais, Paysage aux momuments antiques / Intérieur de Palais (vers 1784-1788), mine de plomb et lavis brun sur papier. Rennes, musée des Beaux-Arts.

Louis Gauffier, Vue imaginaire de Rome (vers 1785-1789), plume, encre brune, lavis brun sur traits au crayon graphite sur papier vergé. Musée Fabre, Montpellier.

Louis Gauffier, Vue imaginaire de Rome (vers 1785-1789), plume, encre brune, lavis brun sur traits au crayon graphite sur papier vergé. Musée Fabre, Montpellier.

Peintures d'histoire

Les directeurs de l'Académie de France à Rome, ainsi que Drouais, relèvent la qualité des peintures d'histoire de Gauffier, tirées de la Bible ou de l'histoire antique. Elles sont approuvées par le public romain et étranger, des amateurs français en voyage les achètent, permettant à Louis de se faire connaître. Gauffier et Drouais sont les deux talents les plus prometteurs de l'école française. Mais, en 1788, le décès de Drouais à 24 ans place Gauffier dans une position prééminente.

Louis Gauffier, Jacob et les filles de Laban (1786-1787), huile sur toile. Paris, musée du Louvre.

Louis Gauffier, Jacob et les filles de Laban (1786-1787), huile sur toile. Paris, musée du Louvre.

Louis Gauffier, Le Sacrifice de Manué, dit aussi La Prédiction de la naissance de Samson (1785-1786), huile sur toile. Poitiers, musée Sainte-Croix.

Louis Gauffier, Le Sacrifice de Manué, dit aussi La Prédiction de la naissance de Samson (1785-1786), huile sur toile. Poitiers, musée Sainte-Croix.

Louis Gauffier, Homme et femme agenouillés (étude pour le Sacrifice de Manué) (vers 1785-1786), plume et lavis d'encre brune sur traits au crayon graphite sur papier. Musée Fabre, Montpellier.

Louis Gauffier, Homme et femme agenouillés (étude pour le Sacrifice de Manué) (vers 1785-1786), plume et lavis d'encre brune sur traits au crayon graphite sur papier. Musée Fabre, Montpellier.

Louis Gauffier retourne à Paris en Avril 1789 après 4 ans au Palais Mancini. Il révèle son art au public du Salon et le soumet au jugement des académiciens afin de rejoindre l'institution. La Révolution éclate et fait fuir la noblesse, clientèle habituelle des artistes. Cette situation convainc Gauffier de retourner à Rome. Il ne retournera jamais en France.

Louis Gauffier, La Générosité des femmes romaines (1790), huile sur toile. Poitiers, musée Sainte-Croix.

Louis Gauffier, La Générosité des femmes romaines (1790), huile sur toile. Poitiers, musée Sainte-Croix.

Louis Gauffier, La Générosité des femmes romaines (ricordo) (vers 1790), plume et lavis d'encre brune sur traits à la mine de plomb. Collection particulière

Louis Gauffier, La Générosité des femmes romaines (ricordo) (vers 1790), plume et lavis d'encre brune sur traits à la mine de plomb. Collection particulière

Louis Gauffier, Les femmes romaines suppliant la famille de Coriolan (1792), huile sur toile. Musée national du château de Fontainebleau.

Louis Gauffier, Les femmes romaines suppliant la famille de Coriolan (1792), huile sur toile. Musée national du château de Fontainebleau.

Louis Gauffier, L'Apparition des anges à Abraham (1793), huile sur toile. Musée national du château de Fontainebleau.

Louis Gauffier, L'Apparition des anges à Abraham (1793), huile sur toile. Musée national du château de Fontainebleau.

Louis Gauffier, Pénélope entre Ulysse et son père Icarios (vers 1796), Plume et lavis d'encre brune-rousse sur traits de crayon graphite sur papier vergé. Musée Fabre, Montpellier.

Louis Gauffier, Pénélope entre Ulysse et son père Icarios (vers 1796), Plume et lavis d'encre brune-rousse sur traits de crayon graphite sur papier vergé. Musée Fabre, Montpellier.

Thomas Hope, fidèle client

Thomas Hope (1769-1831), est l'héritier d'une famille de grands amateurs d'art. De 1787 à 1798, il voyage à travers l'Europe et la Méditerranée. Il y achète de multiples oeuvres d'art (sculptures grecques et romaines, momies et vases égyptiens), ainsi que des tableaux de grands maîtres et d'artistes vivants. C'est en 1790, à Rome, qu'il fait la connaissance de Gauffier et lui commande des tableaux.

Jacques Sablet (1749-1803), Portrait de Thomas Hope jouant au cricket (1792), huile sur toile. Londres, Marylebone Cricket Club Museum.

Jacques Sablet (1749-1803), Portrait de Thomas Hope jouant au cricket (1792), huile sur toile. Londres, Marylebone Cricket Club Museum.

Louis Gauffier, Le Repos de la Sainte Famille en Egypte (1792), huile sur toile. Poitiers, musée Sainte-Croix.

Louis Gauffier, Le Repos de la Sainte Famille en Egypte (1792), huile sur toile. Poitiers, musée Sainte-Croix.

Louis Gauffier, Le Repos de la Sainte Famille en Egypte (étude) (1792), Plume, encre noire, encre métallo-gallique, lavis d'encre brune, rehauts de pierre noire, sur traits au crayon graphite sur plusieurs feuilles de papier vergé contrecollées. Musée Fabre, Montpellier.

Louis Gauffier, Le Repos de la Sainte Famille en Egypte (étude) (1792), Plume, encre noire, encre métallo-gallique, lavis d'encre brune, rehauts de pierre noire, sur traits au crayon graphite sur plusieurs feuilles de papier vergé contrecollées. Musée Fabre, Montpellier.

Louis Gauffier, Ulysse et Nausicaa (1798), huile sur toile. Poitiers, musée Sainte-Croix.

Louis Gauffier, Ulysse et Nausicaa (1798), huile sur toile. Poitiers, musée Sainte-Croix.

Le sentimentalisme

Louis Gauffier favorise les oeuvres de petit ou moyen format, destinées à une clientèle d'amateurs privés. Ces petites peintures révèlent son habileté de miniaturiste. Ces petits formats témoignent d'un penchant pour le registre tendre et amoureux, les sujets féminins. Il se rapproche d'un autre peintre installé à Rome : Bénigne Gagneraux (1756-1795).  Gauffier apprécie les mythologies amoureuses d'Ovide, l'épopée du Tasse, mais aussi les pastorales de Salomon Gessner, précurseur de Jean-Jacques Rousseau.

Louis Gauffier, Tancrède soigné par Herminie et Vaffrin. Huile sur toile. Pesaro, collection particulière.

Louis Gauffier, Tancrède soigné par Herminie et Vaffrin. Huile sur toile. Pesaro, collection particulière.

Louis Gauffier, Romulus et Rémus confiés par le berger Faustulus à sa femme Acca Laurentia (esquisse) (vers 1798), huile sur toile marouflée sur bois. Poitiers, musée Sainte-Croix.

Louis Gauffier, Romulus et Rémus confiés par le berger Faustulus à sa femme Acca Laurentia (esquisse) (vers 1798), huile sur toile marouflée sur bois. Poitiers, musée Sainte-Croix.

Louis Gauffier, Herminie chez les bergers (1795), huile sur bois. Musée Fabre, Montpellier.

Louis Gauffier, Herminie chez les bergers (1795), huile sur bois. Musée Fabre, Montpellier.

Bénigne Gagneraux, Le Nid d'amours (1793), huile sur toile. Musée Fabre, Montpellier.

Bénigne Gagneraux, Le Nid d'amours (1793), huile sur toile. Musée Fabre, Montpellier.

Peinture de paysage

Tout au long de sa carrière, Gauffier ne cesse d'étudier la nature. Lauréat du prix de Rome promis à de grands sujets bibliques ou historiques, dès ses premières oeuvres le paysage apparaît déjà au second plan. De sa fenêtre ou à l'occasion d'excursions dans la campagne romaine, Gauffier réalise de nombreuses études qui lui constituent un répertoire de motifs pour composer des oeuvres en atelier.

Louis Gauffier, Etude de palmier au milieu des buissons (vers 1785-1792), huile sur carton. Musée Fabre, Montpellier.

Louis Gauffier, Etude de palmier au milieu des buissons (vers 1785-1792), huile sur carton. Musée Fabre, Montpellier.

Louis Gauffier, Etude d'abre au bord du Tibre (vers 1785-1789), huile sur toile. Musée Fabre, Montpellier.

Louis Gauffier, Etude d'abre au bord du Tibre (vers 1785-1789), huile sur toile. Musée Fabre, Montpellier.

Gauffier a sans doute été en contact avec des artistes de formation différente et étrangers, plus sensible aux beautés de la nature qu'aux drames de l'Antiquité. Comme son prédécesseur : Pierre-Henri de Valenciennes (1750-1819), l'Allemand Jakob Philipp Hackert (1737-1807) ou le Suisse Jacques Sablet (1749-1803).

Pierre-Henri de Valenciennes, Souche d'arbre dans une forêt. Huile sur toile. Poitiers, musée de Sainte-Croix.

Pierre-Henri de Valenciennes, Souche d'arbre dans une forêt. Huile sur toile. Poitiers, musée de Sainte-Croix.

Jakob Philipp Hackert, Etude d'un tronc de chêne (vers 1790-1800), huile sur carton. Musée Fabre, Montpellier.

Jakob Philipp Hackert, Etude d'un tronc de chêne (vers 1790-1800), huile sur carton. Musée Fabre, Montpellier.

Jacques Sablet, Portrait d'un artiste dans la campagne romaine (1789), huile sur toile. Musée d'arts de Nantes.

Jacques Sablet, Portrait d'un artiste dans la campagne romaine (1789), huile sur toile. Musée d'arts de Nantes.

Le premier paysage de Gauffier est Vue de Florence peint en 1795, à la suite de son installation à Florence en 1793.

Louis Gauffier, Vue sur la vallée de l'Arno à Florence (1795), huile sur toile. Musée Fabre, Montpellier.

Louis Gauffier, Vue sur la vallée de l'Arno à Florence (1795), huile sur toile. Musée Fabre, Montpellier.

Gauffier portraitiste

Au début de l'année 1793, les Français vivant à Rome attise la suspicion. Ils se retrouvent obliger de fuir à Florence, ville neutre dans une Europe en guerre. Considéré comme traître par sa patrie, Gauffier devient un des portraitistes les plus appréciés des voyageurs européens du Grand Tour. Pour ces "touristes" Gauffier s'inspire des portraits anglais : les modèles posent, en pied, dans un mélange d'élégance et de décontraction, au sein de lumineux paysages. Xavier Fabre, reste dans la tradition du portrait en médaillon.

Louis Gauffier, Portrait d'homme (François Genty de la Rivière ?) (1793), huile sur toile. Poitiers, musée Sainte-Croix.

Louis Gauffier, Portrait d'homme (François Genty de la Rivière ?) (1793), huile sur toile. Poitiers, musée Sainte-Croix.

Louis Gauffier, Portrait de Lourenço José Xavier de Lima, futur 1er comte de Mafra (1793), huile sur toile. Suisse, collection particulière.

Louis Gauffier, Portrait de Lourenço José Xavier de Lima, futur 1er comte de Mafra (1793), huile sur toile. Suisse, collection particulière.

Louis Gauffier, Portrait d'Elizabeth Webster, née Vassall, futur lady Holland, et de son fils Godfroy Vassal Webster, avec leur chien Pierrot (1794), huile sur toile. Musée Fabre, Montpellier.

Louis Gauffier, Portrait d'Elizabeth Webster, née Vassall, futur lady Holland, et de son fils Godfroy Vassal Webster, avec leur chien Pierrot (1794), huile sur toile. Musée Fabre, Montpellier.

Louis Gauffier, Portrait de Lourenço José Xavier de Lima, futur 1er comte de Mafra, avec son cheval (1795), huile sur toile. Lisbonne, Maria et Joao Cortez de Lobao, Collection Gaudium Magnum.

Louis Gauffier, Portrait de Lourenço José Xavier de Lima, futur 1er comte de Mafra, avec son cheval (1795), huile sur toile. Lisbonne, Maria et Joao Cortez de Lobao, Collection Gaudium Magnum.

Louis Gauffier, Portrait de jeune homme avec son chien (1796), huile sur toile. Collection particulière.

Louis Gauffier, Portrait de jeune homme avec son chien (1796), huile sur toile. Collection particulière.

Louis Gauffier, Portrait du peintre Guillaume Joseph Coclercs Van Wyck (1797), huile sur toile. Musée Fabre, Montpellier.

Louis Gauffier, Portrait du peintre Guillaume Joseph Coclercs Van Wyck (1797), huile sur toile. Musée Fabre, Montpellier.

Louis Gauffier, Portrait de Thomas Penrose (1798), huile sur toile. Minneapolis, Minneapolis Institute of Art.

Louis Gauffier, Portrait de Thomas Penrose (1798), huile sur toile. Minneapolis, Minneapolis Institute of Art.

Xavier Fabre, Portrait de Louise de Stolberg, comtesse d'Albany - Portrait de Vittorio Alfieri (vers 1796), huile sur toile. Musée Fabre, Montpellier.
Xavier Fabre, Portrait de Louise de Stolberg, comtesse d'Albany - Portrait de Vittorio Alfieri (vers 1796), huile sur toile. Musée Fabre, Montpellier.

Xavier Fabre, Portrait de Louise de Stolberg, comtesse d'Albany - Portrait de Vittorio Alfieri (vers 1796), huile sur toile. Musée Fabre, Montpellier.

La campagne d'Italie menée par Bonaparte de 1796 à 1797, provoque le départ de ces voyageurs et l'arrivée des Français, diplomates, officiers et administrateurs à Florence. Gauffier s'essaye au genre anglais de la conversation piece, avec plusieurs personnages, illustrant les valeurs familiales.

Louis Gauffier, Portrait de la famille Salucci (1800), huile sur toile. Paris, musée Marmottan Monet.

Louis Gauffier, Portrait de la famille Salucci (1800), huile sur toile. Paris, musée Marmottan Monet.

Louis Gauffier, Onze réductions de portraits (1794-1801), huile sur toile. Musée Fabre, Montpellier.

Louis Gauffier, Onze réductions de portraits (1794-1801), huile sur toile. Musée Fabre, Montpellier.

Vallombrosa (1796)

Le décès précoce de Gauffier, met brutalement fin à une carrière prometteuse, notamment dans l'art du paysage. Le cycle de l'abbaye de Vallombrosa, en est l'exemple. A 30 km de Florence, le monastère fondé en 1038 a l'aspect d'une forteresse au coeur de hêtres et conifères. A la suite d'une commande, Gauffier s'y rend pendant l'été 1796. Il y saisit quatre moments de la visite de deux voyageurs élégants, guidés par les moines de l'abbaye. Gauffier composa ses tableaux de retour à Florence à l'aide de ces dessins et pochades.

Louis Gauffier, Le Vivier (esquisse) 1796, huile sur toile. Musée Fabre, Montpellier.

Louis Gauffier, Le Vivier (esquisse) 1796, huile sur toile. Musée Fabre, Montpellier.

Louis Gauffier, Vue de Vallombrosa, abbaye des Apennins (1797), huile sur toile. Musée Fabre, Montpellier.

Louis Gauffier, Vue de Vallombrosa, abbaye des Apennins (1797), huile sur toile. Musée Fabre, Montpellier.

Louis Gauffier, L'Abbaye de Vallombrosa et le val d'Arno vus du Paradisino (1797), huile sur toile. Philadelphia Museum of Art.

Louis Gauffier, L'Abbaye de Vallombrosa et le val d'Arno vus du Paradisino (1797), huile sur toile. Philadelphia Museum of Art.

Louis Gauffier, L'Adieu aux moines de Vallombrosa (1797), huile sur toile. Phildalephia Museum of Art.

Louis Gauffier, L'Adieu aux moines de Vallombrosa (1797), huile sur toile. Phildalephia Museum of Art.

François Xavier Fabre, Portrait de Francesco Fornacciari, ermite de Vallombrosa (1798), huile sur toile. Musée Fabre, Montpellier.

François Xavier Fabre, Portrait de Francesco Fornacciari, ermite de Vallombrosa (1798), huile sur toile. Musée Fabre, Montpellier.

Décès et succession (1801)

En Juillet 1801, la femme de Louis Gauffier décède. Trois mois plus tard, Gauffier décède à son tour, accablé de chagrin. En 1803, la vente des tableaux de son atelier est organisé au Louvre, au profit de ses deux enfants : Louis et Faustine. Xavier Fabre recueille des oeuvres de son camarade, qu'il offre au musée de Montpellier.

Louis Gauffier et Pauline Gauffier, née Chatillon, Portrait de la famille Gauffier (1793), huile sur toile. Florence, galerie des Offices, dépôt au Palazzo Pitti, Galleria d'Arte Moderna.

Louis Gauffier et Pauline Gauffier, née Chatillon, Portrait de la famille Gauffier (1793), huile sur toile. Florence, galerie des Offices, dépôt au Palazzo Pitti, Galleria d'Arte Moderna.

Ce fut une belle exposition. Le catalogue de l'exposition : "Le Voyage en Italie de Louis Gauffier, Ed. Snoeck, 2022, (408 p.)" est un très gros livre, imprimé sur du papier mat qui met bien en valeur les oeuvres. Il reprend les thèmes de l'exposition. Malheureusement, il n'y a pas d'index des oeuvres reproduites.

 

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R
J'avais beaucoup aimé regarder la vidéo sur youtube de l'expo du musée Fabre de ce peintre que je ne connaissais pas et cela me fait plaisir de découvrir encore d'autres peintures ! J'adore , entre autre, la vue fantastique de Florence dans le portrait de Thomas Penrose et l'étude d'arbre au bord du Tibre .
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F
Merci Rémi, contente d'avoir complétée votre découverte de ce peintre.

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