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flâneries picturales en musée

flâneries picturales en musée

Visites des musées des Beaux-Arts de France et leurs expositions temporaires


Ingres : l'artiste et ses princes

Publié par Faustine sur 29 Novembre 2023, 20:44pm

Catégories : #exposition, #peinture française du XIXe, #dessin français du XIXe, #portrait

Cet été, le château de Chantilly consacra une exposition sur le peintre Jean-Auguste-Dominique Ingres (1780-1867). Ses plus grandes oeuvres et ses relations avec la famille d'Orléans nous sont dévoilées dans un parcours chronologique. Je vous en fais un résumé d'après les panneaux explicatifs de l'exposition et les oeuvres majeures.

Autoportrait

En 1801, Ingres remporte le Prix de Rome, la situation politique l'empêche de partir à Rome. En attendant, il exécute des portraits. En 1806, il expose au Salon son "Autoportrait (1804)". Cette oeuvre provoque de nombreuses critiques, mais étant enfin à Rome, Ingres ne peut se défendre.

Ingres reprend la composition de son autoportrait en 1851, il remplace la redingote par un carrick.

Jean Auguste Dominique Ingres, Autoportrait à l'âge de vingt-quatre ans (1804-1851), toile. Chantilly, musée Condé.

Jean Auguste Dominique Ingres, Autoportrait à l'âge de vingt-quatre ans (1804-1851), toile. Chantilly, musée Condé.

Julie Forestier (1782-1853) d'après Ingres, Copie de l'Autoportrait d'Ingres (1807), toile. Montauban, musée Ingres Bourdelle.

Julie Forestier (1782-1853) d'après Ingres, Copie de l'Autoportrait d'Ingres (1807), toile. Montauban, musée Ingres Bourdelle.

Jean Auguste Dominque Ingres, Etude de carrick pour l'Autoportrait (vers 1850), mine de plomb. Montauban, musée Ingres Bourdelle.

Jean Auguste Dominque Ingres, Etude de carrick pour l'Autoportrait (vers 1850), mine de plomb. Montauban, musée Ingres Bourdelle.

Charles Marville (1813-1879) Autoportrait d'Ingres à vingt-quatre ans (vers 1850-51), photographie. Paris, Bibliothèque nationale de France.

Charles Marville (1813-1879) Autoportrait d'Ingres à vingt-quatre ans (vers 1850-51), photographie. Paris, Bibliothèque nationale de France.

Séjour en Italie

Ingres est pensionnaire de l'Académie de France à Rome de 1806 à 1810. Il peint des portraits, dont celui de la maîtresse de Charles Jean Marie Alquier, ambassadeur de France. Ce portrait de Mme D. est connu sous le nom erroné de "Mme Devauçay".

Jean Auguste Dominique Ingres, Rome, Villa Borghese, la Casina de Raphaël vue depuis la Villa Médicis (vers 1807), bois. Paris, musée des Arts décoratifs.

Jean Auguste Dominique Ingres, Rome, Villa Borghese, la Casina de Raphaël vue depuis la Villa Médicis (vers 1807), bois. Paris, musée des Arts décoratifs.

Jean-Baptiste Wicar (1762-1834), Portrait de Charles Jean Marie Alquier (1755-1826), toile. France, collection particulière.

Jean-Baptiste Wicar (1762-1834), Portrait de Charles Jean Marie Alquier (1755-1826), toile. France, collection particulière.

Jean Auguste Dominique Ingres, Portrait de Mme Duvaucey, née Anna Antonia de Nittis (1807), toile. Chantilly, musée Condé.

Jean Auguste Dominique Ingres, Portrait de Mme Duvaucey, née Anna Antonia de Nittis (1807), toile. Chantilly, musée Condé.

Jean Auguste Dominique Ingres, Mme Duvaucey, mine de plomb sur calque. Montauban, musée Ingres Bourdelle.

Jean Auguste Dominique Ingres, Mme Duvaucey, mine de plomb sur calque. Montauban, musée Ingres Bourdelle.

Jean Auguste Dominique Ingres, Mme Duvaucey, plume et lavis de bistre sur trait de mine de plomb. Collection particulière.

Jean Auguste Dominique Ingres, Mme Duvaucey, plume et lavis de bistre sur trait de mine de plomb. Collection particulière.

Jean Auguste Dominique Ingres, Mme Duvaucey, plume et lavis de bistre sur trait de mine de plomb. Paris, musée du Louvre.

Jean Auguste Dominique Ingres, Mme Duvaucey, plume et lavis de bistre sur trait de mine de plomb. Paris, musée du Louvre.

A l'issue de sa bourse, en 1810, Ingres reste à Rome. En 1814, il exécute le portrait de Caroline Murat, reine de Naples et soeur de Napoléon. Il réalise pour elle Paolo et Francesca tiré d'un épisode de la Divine Comédie de Dante. Pour l'exécuter, Ingres s'inspire plus de la gravure de Tommaso Piroli que du tableau de Coupin de La Couperie. Ingres repris plusieurs fois ce thème.

Jean Auguste Dominique Ingres, Paolo et Francesca (1814), bois. Chantilly, musée Condé.

Jean Auguste Dominique Ingres, Paolo et Francesca (1814), bois. Chantilly, musée Condé.

Jean Auguste Dominique Ingres, Détail du buste de Francesca, mine de plomb. Montauban, musée Ingres Bourdelle.

Jean Auguste Dominique Ingres, Détail du buste de Francesca, mine de plomb. Montauban, musée Ingres Bourdelle.

Jean Auguste Dominique Ingres, Paolo et Francesca (avant 1814), mine de plomb et lavis brun sur papier. Paris, musée du Louvre.

Jean Auguste Dominique Ingres, Paolo et Francesca (avant 1814), mine de plomb et lavis brun sur papier. Paris, musée du Louvre.

Jean Auguste Dominique Ingres, Paolo et Francesca (1816), crayon, lavis gris et brun doré, aquarelle, plume et encre grise. Etats-Unis, collection particulière.

Jean Auguste Dominique Ingres, Paolo et Francesca (1816), crayon, lavis gris et brun doré, aquarelle, plume et encre grise. Etats-Unis, collection particulière.

Jean Auguste Dominique Ingres, Paolo et Francesca dessin pour le tableau d'Angers (vers 1819), mine de plomb, mise au carreau. Montauban, musée Ingres Bourdelle.

Jean Auguste Dominique Ingres, Paolo et Francesca dessin pour le tableau d'Angers (vers 1819), mine de plomb, mise au carreau. Montauban, musée Ingres Bourdelle.

Marie Philippe Coupin de la Couperie (1773-1851), Les Amours funeste de Françoise de Rimini et de Paolo Malatesta (1812), toile. Arenenberg, musée Napoléon de Thurgovie.

Marie Philippe Coupin de la Couperie (1773-1851), Les Amours funeste de Françoise de Rimini et de Paolo Malatesta (1812), toile. Arenenberg, musée Napoléon de Thurgovie.

Tommaso Piroli (1752-1824) d'après John Flaxman (1755-1826), Paolo et Francesca (1802), gravue à l'eau-forte. Paris, Bibliothèque nationale de France.

Tommaso Piroli (1752-1824) d'après John Flaxman (1755-1826), Paolo et Francesca (1802), gravue à l'eau-forte. Paris, Bibliothèque nationale de France.

Jean Auguste Dominique Ingres, Paolo et Francesca (1814-1820), toile. Birmingham, The Barber Institute of Fine Arts.

Jean Auguste Dominique Ingres, Paolo et Francesca (1814-1820), toile. Birmingham, The Barber Institute of Fine Arts.

Jean Auguste Dominique Ingres, Paolo et Francesca (vers 1855-1860), toile. Glenn Falls, The Hyde Collection (New York)

Jean Auguste Dominique Ingres, Paolo et Francesca (vers 1855-1860), toile. Glenn Falls, The Hyde Collection (New York)

Ingres et Ferdinand Philippe, duc d'Orléans

Fils ainé du roi Louis-Philippe, Ferdinand Philippe (1810-1842), est un grand amateur d'art. Mécène, le prince soutient les romantiques comme Delacroix, Decamps ou Scheffer. Après le Salon de 1833, il passe des commandes aux artistes sans imposer de sujets. Delaroche lui livre très vite un tableau "L'Assassinat du duc de Guise", Ingres est plus long et achève "Stratonice" en 1840. Lassé d'attendre, le prince acquiert "Oedipe et le Sphinx" en 1839.

Hippolyte dit Paul Delaroche (1797-1856), L'Assassinat du duc de Guise (1834), toile. Chantilly, musée Condé.

Hippolyte dit Paul Delaroche (1797-1856), L'Assassinat du duc de Guise (1834), toile. Chantilly, musée Condé.

Hippolyte dit Paul Delaroche, Portrait d'Ingres à l'Institut de France (1832-1856), plume. France, collection Adrien Goetz

Hippolyte dit Paul Delaroche, Portrait d'Ingres à l'Institut de France (1832-1856), plume. France, collection Adrien Goetz

Jean Auguste Dominique Ingres, Oedipe explique l'énigme à du Sphinx (1808-1827), toile. Paris, musée du Louvre.

Jean Auguste Dominique Ingres, Oedipe explique l'énigme à du Sphinx (1808-1827), toile. Paris, musée du Louvre.

Jean Auguste Dominique Ingres, Stratonice ou la maladie d'Antiochus (1835-1840), toile. Chantilly, musée Condé.

Jean Auguste Dominique Ingres, Stratonice ou la maladie d'Antiochus (1835-1840), toile. Chantilly, musée Condé.

Dès 1807, Ingres traite huit fois le sujet de Stratonice, tiré de Plutarque. Son maître David a remporté le prix de Rome sur ce thème en 1774. Ingres, toujours insatisfait met cinq ans à réaliser son tableau. Il se fait seconder par ses élèves les frères Balze et l'architecte Victor Baltard pour le décor.

Jacques Louis David (1748-1825), Erasistrate découvrant la cause de la maladie d'Antiochus (1774), toile. Paris, 2cole nationale supérieure des Beaux-Arts.

Jacques Louis David (1748-1825), Erasistrate découvrant la cause de la maladie d'Antiochus (1774), toile. Paris, 2cole nationale supérieure des Beaux-Arts.

Jean Auguste Dominique Ingres, Antiochus et Stratonice (1806), crayon et lavis d'encre. Berne, Kunstmuseum.

Jean Auguste Dominique Ingres, Antiochus et Stratonice (1806), crayon et lavis d'encre. Berne, Kunstmuseum.

Jean Auguste Dominique Ingres, Etude pour le drapé d'Antiochus couché sur le lit (vers 1825), pierre noire. Berne, Kunstmuseum.

Jean Auguste Dominique Ingres, Etude pour le drapé d'Antiochus couché sur le lit (vers 1825), pierre noire. Berne, Kunstmuseum.

Jean Auguste Dominique Ingres, Etude pour Stratonice (1839-1840), mine de plomb. Rotterdam, Collection Museum Boijmans Van Beuningen.

Jean Auguste Dominique Ingres, Etude pour Stratonice (1839-1840), mine de plomb. Rotterdam, Collection Museum Boijmans Van Beuningen.

Victor Baltard (1805-1874) et Jean Auguste Dominque Ingres, Epure architecturale pour le décor d'Antiochus et Stratonice (1836-1838), mine de plomb, plume et aquarelle. Montauban, musée Ingres Bourdelle.

Victor Baltard (1805-1874) et Jean Auguste Dominque Ingres, Epure architecturale pour le décor d'Antiochus et Stratonice (1836-1838), mine de plomb, plume et aquarelle. Montauban, musée Ingres Bourdelle.

Victor Baltard (1805-1874), Etude pour le décor de Stratonice (1836-1838), graphite et aquarelle sur calque. Montauban, musée Ingres Bourdelle.
Victor Baltard (1805-1874), Etude pour le décor de Stratonice (1836-1838), graphite et aquarelle sur calque. Montauban, musée Ingres Bourdelle.

Victor Baltard (1805-1874), Etude pour le décor de Stratonice (1836-1838), graphite et aquarelle sur calque. Montauban, musée Ingres Bourdelle.

Jean Auguste Dominique Ingres et Raymond Balze (1818-1909), Antiochus et Stratonice (1866), graphite, aquarelle, gouache et huile sur calque marouflé sur toile.. Montpellier, musée Fabre.

Jean Auguste Dominique Ingres et Raymond Balze (1818-1909), Antiochus et Stratonice (1866), graphite, aquarelle, gouache et huile sur calque marouflé sur toile.. Montpellier, musée Fabre.

Raymond Balze d'après Ingres, Stratonice (avant 1869), lithographie. France, collection particulière.

Raymond Balze d'après Ingres, Stratonice (avant 1869), lithographie. France, collection particulière.

Suite au succès de la Stratonice, le prince commande son portrait à Ingres. Le portrait en uniforme de lieutenant général achevé le 17 avril 1842, est un grand succès qui prend une dimension tragique le 13 juillet 1842, quand le prince meurt dans un accident de voiture. Ingres reçoit de nombreuses demandes de répliques du portrait. En 1843, la famille royale commande une réplique en pied. Afin que la reine puisse se recueillir pensant voir son fils vivant.

Jean Auguste Dominique Ingres, Portrait de Ferdinand Philippe d'Orléans, prince royal (avril 1842), toile. Paris, musée du Louvre.

Jean Auguste Dominique Ingres, Portrait de Ferdinand Philippe d'Orléans, prince royal (avril 1842), toile. Paris, musée du Louvre.

Jean Auguste Dominique Ingres et atelier, Portrait posthume de Ferdinand Philippe d'Orléans, prince royal (1843), toile. Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.

Jean Auguste Dominique Ingres et atelier, Portrait posthume de Ferdinand Philippe d'Orléans, prince royal (1843), toile. Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.

Jean Auguste Dominique Ingres et atelier, Portrait posthume de Ferdinand Philippe d'Orléans, duc d'Orléans et prince royal réplique en pied (1844), toile. Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.

Jean Auguste Dominique Ingres et atelier, Portrait posthume de Ferdinand Philippe d'Orléans, duc d'Orléans et prince royal réplique en pied (1844), toile. Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.

Ingres, peintre de la famille d'Orléans

La mort brutale du prince rapproche Ingres de la famille royale. Dès Juillet 1842, le roi Louis-Philippe décide d'élever une chapelle là où est mort le prince et demande à Ingres des vitraux. Ingres les exécute très vite et les fait réaliser par la manufacture de Sèvres. Ingres donne aux saints patrons les visages des princes. En un an le chantier est achevé. Le roi lui commande d'autres vitraux pour la chapelle de Dreux où repose le prince.

Jean Auguste Dominique Ingres, Portrait de Louis-Philippe, roi des Français, pour le vitrail de saint Philippe (1844), Aquarelle et gouache sur traits de crayon noir, sanguine, mis au carreau à la mine de plomb. Pars, collection particulière.

Jean Auguste Dominique Ingres, Portrait de Louis-Philippe, roi des Français, pour le vitrail de saint Philippe (1844), Aquarelle et gouache sur traits de crayon noir, sanguine, mis au carreau à la mine de plomb. Pars, collection particulière.

Jean Auguste Dominique Ingres, L'Archange Raphaël, graphite sur papier calque. Orléans, musée des Beaux-Arts.

Jean Auguste Dominique Ingres, L'Archange Raphaël, graphite sur papier calque. Orléans, musée des Beaux-Arts.

Jean Auguste Dominique Ingres, Saint Henri / Saint Philippe / Espérance / Saint Ferdinand / Sainte Amélie, reproduction photographique des cartons originaux d'Ingres pour la chapelle Saint-Ferdinand de Notre-Dame de la Compassion. Paris, musée du Louvre.
Jean Auguste Dominique Ingres, Saint Henri / Saint Philippe / Espérance / Saint Ferdinand / Sainte Amélie, reproduction photographique des cartons originaux d'Ingres pour la chapelle Saint-Ferdinand de Notre-Dame de la Compassion. Paris, musée du Louvre.
Jean Auguste Dominique Ingres, Saint Henri / Saint Philippe / Espérance / Saint Ferdinand / Sainte Amélie, reproduction photographique des cartons originaux d'Ingres pour la chapelle Saint-Ferdinand de Notre-Dame de la Compassion. Paris, musée du Louvre.
Jean Auguste Dominique Ingres, Saint Henri / Saint Philippe / Espérance / Saint Ferdinand / Sainte Amélie, reproduction photographique des cartons originaux d'Ingres pour la chapelle Saint-Ferdinand de Notre-Dame de la Compassion. Paris, musée du Louvre.
Jean Auguste Dominique Ingres, Saint Henri / Saint Philippe / Espérance / Saint Ferdinand / Sainte Amélie, reproduction photographique des cartons originaux d'Ingres pour la chapelle Saint-Ferdinand de Notre-Dame de la Compassion. Paris, musée du Louvre.

Jean Auguste Dominique Ingres, Saint Henri / Saint Philippe / Espérance / Saint Ferdinand / Sainte Amélie, reproduction photographique des cartons originaux d'Ingres pour la chapelle Saint-Ferdinand de Notre-Dame de la Compassion. Paris, musée du Louvre.

Jean Auguste Dominique Ingres, L'Archange Raphaël, première pensée pour le vitrail (1842), plume. Montauban, musée Ingres Bourdelle.

Jean Auguste Dominique Ingres, L'Archange Raphaël, première pensée pour le vitrail (1842), plume. Montauban, musée Ingres Bourdelle.

Jean Auguste Dominique Ingres, L'Archange Raphaël porte vers Dieu les prières des hommes (1844), plume et lavis de bistre. Chantilly, musée Condé.

Jean Auguste Dominique Ingres, L'Archange Raphaël porte vers Dieu les prières des hommes (1844), plume et lavis de bistre. Chantilly, musée Condé.

Ingres a également eu l'occasion de représenter les portraits de profil de certains membres de la famille. Il est alors l'un des artistes favoris des Orléans. Le duc de Montpensier, frère des ducs d'Orléans et d'Aumale possède plusieurs de ses oeuvres : Virgile lisant l'Enéide devant Auguste, Octavie et Livie.

Jean Auguste Dominique Ingres, Portrait de la duchesse d'Orléans, de profil et en médaillon / La reine Marie-Amélie de profil (1845), toile. Paris, musée des Arts décoratifs.
Jean Auguste Dominique Ingres, Portrait de la duchesse d'Orléans, de profil et en médaillon / La reine Marie-Amélie de profil (1845), toile. Paris, musée des Arts décoratifs.

Jean Auguste Dominique Ingres, Portrait de la duchesse d'Orléans, de profil et en médaillon / La reine Marie-Amélie de profil (1845), toile. Paris, musée des Arts décoratifs.

Jean Auguste Dominique Ingres, Virgile lisant l'Enéide devant Auguste, Octavie et Livie (1819), toile. Bruxelles, musées royaux des Beaux-Arts.

Jean Auguste Dominique Ingres, Virgile lisant l'Enéide devant Auguste, Octavie et Livie (1819), toile. Bruxelles, musées royaux des Beaux-Arts.

De 1842 à 1845, il exécute aussi le portrait de la comtesse d'Haussonville, après sa visite à la villa Médicis en 1840. Ingres perd l'appui des princes suite aux renversements politiques de 1848.

Jean Auguste Domonique Ingres, Louise, princesse de Broglie, future comtesse d'Haussonville (1845), toile. New-York, The Frick Collection.

Jean Auguste Domonique Ingres, Louise, princesse de Broglie, future comtesse d'Haussonville (1845), toile. New-York, The Frick Collection.

Jean Auguste Dominique Ingres, Etude pour Mme D'Haussonville avec le double reflet dans le miroir, mine de plomb. Montauban, musée Ingres Bourdelle.

Jean Auguste Dominique Ingres, Etude pour Mme D'Haussonville avec le double reflet dans le miroir, mine de plomb. Montauban, musée Ingres Bourdelle.

Le duc d'Aumale, collectionneur d'Ingres

Le duc d'Aumale est l'un des plus grands collectionneurs d'Ingres. Il acquiert son premier tableau en 1854 : Paolo et Francesca. En 1867, il achète Stratonice au prince Demidoff. La même année il souhaite acquérir Homère déifié. Mais, la guerre de 1870 le pousse à l'exil. De retour en France en 1871, il renoue avec Frédéric Reiset, conservateur du cabinet des dessins du Louvre. A qui il avait acheté 380 oeuvres de maîtres en 1860. Reiset prend sa retraite en 1879, ce qui permet au duc d'Aumale de lui acheter sa collection de 40 tableaux, dont de nombreux Ingres et le très attendu Vénus anadyomène.

Jean Auguste Dominique Ingres, Portrait de Mme Hortense Reiset / Portrait de Marie Frédéric Eugène de Reiset(1844), mine de plomb. Royaume-Uni, collection of the Late Sir Brinsley Ford.
Jean Auguste Dominique Ingres, Portrait de Mme Hortense Reiset / Portrait de Marie Frédéric Eugène de Reiset(1844), mine de plomb. Royaume-Uni, collection of the Late Sir Brinsley Ford.

Jean Auguste Dominique Ingres, Portrait de Mme Hortense Reiset / Portrait de Marie Frédéric Eugène de Reiset(1844), mine de plomb. Royaume-Uni, collection of the Late Sir Brinsley Ford.

Charles Marville, d'après le dessin d'Ingres, Homère déifié, phographie retouchée. Montauban, musée Ingres Bourdelle.

Charles Marville, d'après le dessin d'Ingres, Homère déifié, phographie retouchée. Montauban, musée Ingres Bourdelle.

Jean Auguste Dominique Ingres, Vénus anadyomène (1808-1848), toile. Chantilly, musée Condé.

Jean Auguste Dominique Ingres, Vénus anadyomène (1808-1848), toile. Chantilly, musée Condé.

Jean Auguste Dominique Ingres, Vénus andyomène, huile sur carton. Paris, musée du Louvre.

Jean Auguste Dominique Ingres, Vénus andyomène, huile sur carton. Paris, musée du Louvre.

Jean Auguste Dominque Ingres, Etude pour Vénus anadyomène, mine de plomb. Montauban, musée Ingres Bourdelle.

Jean Auguste Dominque Ingres, Etude pour Vénus anadyomène, mine de plomb. Montauban, musée Ingres Bourdelle.

Jean Auguste Dominique Ingres avec Hippolyte Flandrin, Vénus à Paphos (1852-1853), toile. Paris, musée d'Orsay.

Jean Auguste Dominique Ingres avec Hippolyte Flandrin, Vénus à Paphos (1852-1853), toile. Paris, musée d'Orsay.

La Vénus d'abord exécutée pour un envoi de Rome en 1807 est achevée en 1848. Ingres la mis de côté jusqu'en 1820. Puis travaille dessus à Florence en 1822. En 1824, il confie l'avoir effacé et tout recommencé. En 1856, Ingres reprend une étude de nu pour la Vénus qui lui inspire La Source.

Jean Auguste Dominique Ingres, La Source (1856), toile. Paris, musée d'Orsay.

Jean Auguste Dominique Ingres, La Source (1856), toile. Paris, musée d'Orsay.

Paul Balze d'après Ingres, La Source (vers 1856), toile. Paris, collection particulière.

Paul Balze d'après Ingres, La Source (vers 1856), toile. Paris, collection particulière.

J'ai apprécié  cette petite exposition qui m'a fait découvrir l'univers de ce peintre. Le catalogue de l'exposition : "Ingres - L'artiste et ses princes, Ed. in fine, 2023, (288 p.)" est un gros livre, imprimé sur du papier glacé qui reflète bien les oeuvres. Il reprend les thèmes de l'exposition, mais il n'y a pas d'index des oeuvres.

 

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C
Bravo pour cette excellente présentation d'Ingres; je suis persuadée que notre ami Georges Vigne, spécialiste d'Ingres et du beau livre sur ce peintre, et longtemps conservateur au musée Ingres de Montauban, en sera heureux. Nous le tiendrons au courant. Les photos sont remarquables.
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F
Quelle chance de connaître Georges Vigne. J'ai plusieurs fois consulté en bibliothèque son livre consacré à l'Art Nouveau.

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